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LinkedIn tremble : OpenAI veut décider de ton prochain job

La question est simple : en 2030, seras-tu du côté des remplacés… ou de ceux qui écrivent les règles ?
LinkedIn tremble : OpenAI veut décider de ton prochain job

OpenAI ne se contente plus de lancer des modèles de langage. L’entreprise vient d’annoncer sa propre plateforme de recrutement. Une IA qui évalue, certifie et recommande des candidats directement aux employeurs. Si tu pensais que LinkedIn dominait le marché, prépare-toi : l’équilibre est en train de basculer.

Concrètement, ça veut dire quoi pour toi ? Que le filtre entre ton CV et un job ne sera plus un recruteur pressé ni un algorithme de tri de mots-clés, mais un modèle GPT. Il décidera si ton profil mérite d’être vu… ou ignoré. Et ça change tout : les mêmes astuces pour gonfler un CV ou jouer avec les bons mots-clés n’auront plus aucun effet.

Derrière cette annonce, il y a une question simple et brutale : es-tu prêt à faire confiance à une IA pour valider ton avenir professionnel ?

2030 : la moitié des jobs d’entrée de gamme menacés

Selon plusieurs études prospectives, près de 50 % des postes d’entrée de gamme pourraient disparaître d’ici 2030. Et ce ne sont pas seulement les jobs dits “répétitifs” qui sont concernés. Les tâches juniors en comptabilité, en ressources humaines ou en développement informatique simple sont déjà automatisées par l’IA.

Un exemple très concret : les universités belges commencent déjà à modifier leurs cursus. Comme le révélait le journal L’Avenir, même les formations d’informatique intègrent désormais des modules IA obligatoires. Le message est clair : apprendre à coder ne suffit plus, il faut savoir travailler avec l’IA.

Pour toi, ça veut dire quoi ? Que si tu comptes démarrer ta carrière sur des tâches basiques comme du reporting Excel, de la saisie de données, ou du développement de petits scripts, tu risques d’être remplacé plus vite que prévu. Ces métiers ne disparaissent pas seulement des offres d’emploi : ils disparaissent des programmes de formation eux-mêmes.

Les signaux faibles deviennent des preuves

OpenAI a officiellement annoncé une plateforme de recrutement alimentée par l’IA, positionnée face à LinkedIn, avec un lancement envisagé d’ici 2026. Plusieurs médias concordent sur l’orientation et le calendrier, et l’écosystème RH se prépare déjà au choc. TechCrunch évoque une confrontation directe avec LinkedIn, tandis que Pure AI situe le déploiement autour de 2026.

Deuxième pièce du puzzle : OpenAI Academy. Lancée plus tôt dans l’année, elle a déjà permis à plus de 2 millions de personnes de se former aux usages de l’IA (ateliers, parcours, communauté), selon OpenAI. C’est une base d’apprenants considérable qui alimente directement la future place de marché des talents.

Troisième accélérateur : les certifications IA d’OpenAI. L’objectif annoncé est ambitieux : certifier 10 millions d’Américains d’ici 2030, avec des niveaux allant de la “maîtrise de base au travail” jusqu’à des rôles plus avancés.

Enfin, le partenariat avec Walmart (le plus gros employeur privé américain) clarifie l’échelle : des millions d’employés auront accès à des parcours et certifications IA, avec des déclinaisons par métiers. C’est un signal industriel, pas un simple pilote.

La chaîne complète se met en place : formation → certification → mise en relation. LinkedIn a le graphe social et l’historique des carrières, mais OpenAI arrive avec un avantage fonctionnel : des profils structurés par compétences IA, des preuves via l’Academy/certifs, et un matching piloté par modèle. Sur des métiers où la compétence IA devient centrale, cela peut réduire le bruit (profils clonés, mots-clés vides) et accélérer les embauches vers des candidats réellement opérationnels.

Le nouveau deal : perte ou jackpot

Chaque révolution technologique redistribue les cartes. Avec l’IA, la fracture est déjà visible : certains profils sont remplacés, d’autres surpayés.

Côté perdants : les métiers d’exécution pure. Les assistants administratifs qui préparaient des reporting Excel, les community managers qui publiaient du contenu standardisé, les développeurs juniors affectés à des correctifs simples… Ces tâches sont déjà couvertes par des agents GPT ou des plateformes d’automatisation low-code. Leur valeur sur le marché baisse rapidement.

Côté gagnants : ceux qui combinent expertise métier et maîtrise des outils IA. Un exemple frappant : selon NetPublic, certains jeunes diplômés spécialisés en IA décrochent des packages annuels proches de 1 million d’euros dès leur première embauche. Le signal est clair : la rareté des compétences IA crée un marché premium.

Le contraste est brutal : d’un côté, un effet ciseaux où les postes d’entrée de gamme disparaissent. De l’autre, une inflation salariale pour ceux qui savent concevoir, déployer et piloter des systèmes d’IA à l’échelle. Et ce n’est pas réservé aux géants américains : les banques européennes recrutent déjà des “AI product managers” ou “AI reliability engineers” à des salaires largement supérieurs à la moyenne du secteur.

La leçon est simple : soit tu subis la commoditisation, soit tu te positionnes sur la rareté. Et cette rareté, en 2025, c’est ta capacité à utiliser l’IA comme levier de productivité, de créativité et de décision.

L’opportunité pour les indépendants et créateurs

Tu n’as pas besoin d’attendre que ton entreprise ou une université décide de t’exposer à l’IA. L’opportunité est déjà là pour toi, si tu sais t’en saisir.

Quelques exemples très concrets :

  • Automatiser ton portfolio : au lieu d’un CV statique, tu peux créer un tableau dynamique (Notion ou Airtable) qui se met à jour automatiquement avec tes projets, tes résultats et même des recommandations générées par IA.
  • Générer des preuves en continu : en branchant un workflow IA sur ton contenu (posts LinkedIn, articles, newsletters), tu montres que tu sais documenter ton expertise. Les recruteurs et clients voient de la valeur, pas seulement des diplômes.
  • Construire des micro-outils IA : un agent qui suit les concurrents, un chatbot qui répond aux prospects, un analyseur de contrats… Ces petits produits deviennent des “démonstrateurs” de ta compétence, bien plus parlants qu’un CV classique.

Si tu es freelance, créateur ou consultant, ta vraie force n’est pas de “remplir des tâches” mais de prouver que tu sais mettre l’IA à ton service. C’est ce qui fera la différence entre les indépendants qui disparaîtront et ceux qui seront perçus comme indispensables.

Le vrai système gagnant

L’IA est en train de redessiner le marché du travail à une vitesse inédite. D’ici 2030, des millions de jobs basiques auront disparu. Dans le même temps, certains profils décrochent déjà des salaires à sept chiffres simplement parce qu’ils maîtrisent l’IA. Entre ces deux extrêmes, une seule chose compte : ta capacité à anticiper.

Tu peux choisir d’attendre que les règles s’imposent à toi et risquer de voir ton métier se vider de sa valeur. Ou tu peux décider de prendre l’initiative : te former, tester, automatiser, créer ton propre système de preuves. C’est exactement ce que je construis ici avec Système Gagnant : une méthode pour apprendre à utiliser l’IA non comme une menace, mais comme ton meilleur levier de liberté et d’indépendance.

2030 se prépare aujourd’hui. La vraie question est simple : veux-tu subir la sélection des IA… ou apprendre à les dompter pour écrire ton propre avenir ?