4 min read

95 % des agents IA déçoivent : la compétence simple (et oubliée) qui change tout

La plupart des agents IA échouent car ils travaillent dans le flou. Ici, tu apprends à nourrir l’IA étape par étape (RÉFÉRENCES, ICP, ton, checkpoints) pour des résultats utiles et stables.
95 % des agents IA déçoivent : la compétence simple (et oubliée) qui change tout
Photo by Jon Tyson / Unsplash

Si tes agents IA crachent des textes génériques, le problème n’est pas « l’IA ». C’est le contexte que tu lui donnes (trop vague, trop tard, mal placé). La bonne nouvelle : corriger ça est simple. Tu vas apprendre à nourrir l’IA étape par étape avec exactement les bonnes infos, ni plus, ni moins, pour obtenir des sorties utiles, cohérentes et répétables.

Ingénierie du contexte : avant / après (schéma original)
Avant : un prompt fourre-tout qui devine (sortie générique). Après : une fenêtre de contexte par étape (sortie utile, cohérente, répétable).

Ce que tu vas construire

Un agent IA qui suit un petit processus découpé en étapes, avec des variables claires et des points humains là où ça compte.

  • Une base Airtable qui contient ton jeu de contexte (promesse, ton, ICP, RÉFÉRENCES), les entrées/sorties de chaque étape et les validations.
  • Des instructions d’étape prêtes à l’emploi (un gabarit simple à dupliquer).
  • Des tests pour stabiliser la qualité (A/B de prompts, variables, RÉFÉRENCES).
  • Une orchestration n8n : 1 workflow = 1 étape, avec pauses pour validation.
Où écrire quoi ? Carte des outils
Où écrire quoi — sans flou : Airtable (écrire/lire données), PromptMetheus (tester/choisir), n8n (orchestrer), Interface Airtable (valider).

Étape 1 : Rassembler 2–3 RÉFÉRENCES (ta boussole de qualité)

Objectif : montrer à l’IA ce que « bon » signifie pour toi. Deux ou trois exemples valent mieux que 20 consignes.

Où écrire : dans Airtable, table Contexte.

  • promesse (1 phrase) — ex. « Réduire le no-show de 30 % »
  • ton (5 adjectifs) — ex. « direct, concret, sans jargon… »
  • ICP_douleurs (3 puces), ICP_desirs (3 puces), ICP_objections (3 puces)
  • REFERENCE_A, REFERENCE_B (texte + annotation : ce qui est « bon » — structure, ton, CTA)
  • liens_utiles (1–2 max, seulement si nécessaires)

Étape 2 : Diviser le travail en 6 micro-étapes

Un seul prompt « qui fait tout » produit du moyen. Des étapes courtes, avec un objectif simple chacune, produisent du répétable.

Où écrire : dans Airtable, table Etapes, une ligne par étape avec :

  • nom (ex. « Angles »)
  • objectif (1 phrase)
  • variables_requises (liste fermée — voir Étape 3)
  • critères_sortie (3 points max)
  • checkpoint_humain (oui/non)

Étape 3 : Préparer le « jeu de contexte »

Tu vas associer les bonnes variables à la bonne étape : et retirer tout le reste.

Étape Variables à injecter (Airtable ➜ n8n) À exclure
Angles promesse, ICP_douleurs/ICP_desirs, REFERENCE_A (ton) Specs techniques
Variantes angle_valide, REFERENCE_A (structure), REFERENCE_B (ton), longueur_max Historique complet
Personnalisation signaux_prospect (bio/page), bénéfice_clef Charte éditoriale complète
QA checklist_qualité (ton, clarté, CTA) Liens non filtrés

Où écrire : dans Airtable, table Contexte, crée les champs listés ci-dessus. Dans Etapes, référence ces variables dans variables_requises.


Étape 4 : Rédiger l’instruction d’étape (gabarit prêt à copier)

Où écrire : d’abord dans un doc texte (ou directement dans PromptMetheus).

But (1 phrase) : ce que l’étape doit produire.

Variables (liste fermée) : exactement celles de l’étape (voir tableau).

Instruction : « Tu as accès uniquement aux variables listées. Utilise la structure de {REFERENCE_A}, garde le ton {REFERENCE_B}, exprime {promesse} via {ICP_douleurs}/{ICP_desirs}. Écris ≤ {longueur_max}. Interdits : jargon, claims vagues, passif. »

Critères de sortie (3 points) : fidélité au ton RÉFÉRENCE / bénéfice clair / CTA explicite.


Étape 5 : Tester & optimiser (sans te perdre)

Où écrire/faire : dans PromptMetheus (ou à défaut tester « à la main » dans ChatGPT, mais c’est moins rigoureux).

  1. Crée 3 datasets (3 cas typiques).
  2. Teste 2–3 versions d’instruction (mêmes variables) ➜ garde la plus stable.
  3. Active/désactive des variables (ex. sans REFERENCE_A) ➜ mesure l’impact réel.
  4. Compare 2 jeux de RÉFÉRENCES (A vs B) ➜ garde celui qui guide mieux.
  5. Si besoin, compare 2 modèles ➜ choisis celui qui tient les critères au meilleur coût.

Stop test : quand l’étape passe tes 3 critères sur les 3 cas, tu verrouilles.


Étape 6 : Orchestration n8n (1 workflow = 1 étape)

Où écrire : dans n8n, crée un workflow par étape :

  1. Airtable Read → lit les variables depuis la table Contexte/Prospects.
  2. OpenAI (ou équivalent) → envoie Instruction d’étape + variables.
  3. Airtable Write → écrit la sortie dans la table Sorties.
  4. Wait / Ifpause jusqu’à ce que l’interface Airtable coche « validé ».

Interface Airtable : affiche la sortie, un bouton « Valider / À revoir » et les commentaires. Tu gardes le contrôle, sans sur-ingénier les cas limites.


Étape 7 : Passer de « service » à « produit »

  • Remplace tout contexte en dur par des variables Airtable.
  • Garde les workflows séparés par étape (lisibles, testables, maintenables).
  • Conserve un journal (versions + notes) pour améliorer tes RÉFÉRENCES et tes instructions.

Récap’ express :

  • RÉFÉRENCES (2–3), promesse (1 phrase), ton (5 adjectifs), ICP (3×3), liens utiles (1–2).
  • Processus en 6 étapes, variables dosées par étape, checkpoints humains sur QA et Validation.
  • Tests AB sur instructions/variables/RÉFÉRENCES/modèles jusqu’à répétabilité.
  • Orchestration n8n : 1 workflow = 1 étape, Airtable pour les données + interface.

Tu as maintenant un mode d’emploi clair, des schémas simples, et surtout : où écrire quoi à chaque moment. C’est ça, l’ingénierie du contexte appliquée, et c’est comme ça que tes agents IA cessent d’être génériques.